Comme il est de coutume par an, l’Université Joseph Ki-Zerbo a procédé, le 2 juin 2022, au renouvellement des délégué(e)s et délégué(e)s adjoint (e)s dans ses différents UFR et instituts.

A l’issue de cet exercice organisé à l’ISSP, le duo Ouédraogo Wendpouiré Arthur (Délégué général) et Kéré Raïssa Joelle (Déléguée générale adjointe) a été plébiscité par 74 voix sur les 141 suffrages exprimés.

Plein succès aux nouveaux élus.

 Ce n’est pas à un enseignant-chercheur qu’on devrait apprendre à transférer des connaissances, lui qui, haut de son expérience, forme des centaines d’étudiants. Mais quand le public cible change, les façons de faire doivent aussi être différentes. S’agissant de décideurs, par exemple, loin des centres de documentation académiques, des revues scientifiques et autres rapports de recherche, les enseignants-chercheurs doivent revoir leur jargon scientifique et les supports de vulgarisation des résultats de recherche afin de donner des chances d’utilisation des produits de leurs recherches par le politique et les acteurs d’intervention sur le terrain. Comment s’y prendre ?

La formation organisée par l’ISSP du 23 au 27 mai 2022, répond à cette préoccupation. Deuxième du genre, cette rencontre a regroupé une quinzaine d’enseignants-chercheurs venant de plusieurs universités et centres de recherche du Burkina.

Durant 72 heures, ceux-ci ont renforcé leurs capacités à travers plusieurs modules, dont notamment : les étapes du transfert de connaissances ; les facteurs favorisant l’utilisation des connaissances ; les stratégies de transfert et les outils ; ainsi que les astuces d’élaboration d’une note de politique.

En rappel, cette session entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du programme intitulé « Renforcement des capacités, production et diffusion de connaissances sur la population burkinabè », financé par l’Union Européenne et exécuté par l’ISSP.

Lire aussi : https://lefaso.net/spip.php?article113517

 

La transition démographique est très lente en Afrique subsaharienne, notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Cela s’explique par une forte demande d’enfants et une faible demande de la contraception. Qu’est-ce qui pourrait alors justifier ce faible intérêt de la demande et à l’utilisation de la contraception ? C’est l’objet d’une étude conduite par l’ISSP dont l’objectif général était de déterminer les obstacles cognitifs et psychosociaux à la demande et à l’utilisation de la contraception moderne au Burkina Faso.

Cette étude s’inscrivait dans le cadre global de six autres projets de recherche et de deux monographies pays sur la Santé Sexuelle et Reproductive/Planification Familiale, pilotés par l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS) et regroupés sous l’appellation projet DEMSAN.

Après quelque quatre (4) années de recherche, les résultats de cette étude, fort pertinents, ont été communiqués à Niamey par Dr Yentéma Onadja, enseignant-chercheur à l’ISSP. Celui-ci a pris part à l’atelier régional de diffusion des résultats de l’ensemble des études et des monographies managées par l’OOAS, du 6-7 avril 2022, au Niger.

Des résultats de cette étude, on peut retenir :

  • Une assez large majorité de femmes ne pensent pas que l'utilisation de la contraception les empêchera d'avoir le nombre d'enfants que Dieu a choisi pour elles ;

  • Une large majorité de femmes (entre plus de 50% et près des 2/3) ne pensent pas que l'utilisation de la contraception favorise les rapports sexuels extra-conjugaux.

  • L'utilisation de la contraception avant le mariage est désapprouvée par plus de la moitié des femmes (55%) interrogées, ce qu'on peut considérer comme un indice d'une société qui reste conservatrice.

  • Les femmes en union interrogées ont, dans leur grande majorité (entre les 2/3 et les 3/4), manifesté leur confiance dans leurs capacités de décider ou de convaincre leurs partenaires, de quand avoir leur premier enfant (74%), quand avoir un autre enfant (64%) et quand arrêter d'avoir des enfants (70%).

  • Une majorité de femmes (55%) pensent ne pas pouvoir retarder ou arrêter d'avoir des enfants parce que cela détériorerait la relation avec leur conjoint.

  • La peur des règles plus abondantes durant l’utilisation de la méthode contraceptive est la plus citée par les femmes en union (32,6%), suivie par la crainte de la stérilité/infertilité qui pourrait résulter de l’utilisation de la méthode contraceptive (16,4%).

Dans le cadre du projet de création d’un Centre d’Excellence de l’Habitat (CEH) par l’UEMOA, le groupement composé de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l'Université Joseph KI-ZERBO au Burkina Faso et l’École Supérieure d’Économie Appliquée (ESEA) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal, avec le soutien du Programme des Nations Unies pour les Établissements Humains (ONU-Habitat), lance un appel à candidature pour une première session de formation de courte durée destinée aux professionnels du secteur du foncier urbain, de l’habitat et du logement, axée sur la promotion et la gestion immobilière.

L’objectif principal de la formation est d’échanger et de transmettre aux bénéficiaires des connaissances et de bonnes pratiques pour une meilleure promotion immobilière en vue de l’accès à un logement abordable et décent dans l’espace UEMOA dans un cadre urbain approprié.

Pour plus de détails sur le contenu de la formation et les conditions de participation, consultez l’appel ici

Et postulez jusqu’au 27 mai 2022 à 18h via ce lien :  https://bit.ly/3KuJvpK

 

L’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP)/Université Joseph KI-ZERBO souhaite recevoir des candidatures pour le recrutement d’enseignants-chercheurs et de chercheurs pour une formation en transfert de connaissances du 24 au 27 mai 2022.

Lire appel à candidatures

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