C’est fait. Comme prévu, le projet Migration pour le développement et l’Egalité (MIDEQ) a été officiellement lancé ce jeudi 12 mars 2020 par le Conseiller technique, Jules Ilboudo, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

L’équipe de recherche du projet MIDEQ du Burkina Faso peut maintenant entamer ses travaux d’investigation après l’atelier de lancement de cette recherche intervenu ce 12 mars 2020 dans la salle de conférence de l’ l’ISSP. Au-delà de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population, c’est toute la communauté universitaire qui se réjouit de l’obtention d’un tel projet dont la mise en œuvre a été confiée à l’ISSP.

En témoignent les propos du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation, traduit par son conseiller technique : « L’Université Joseph Ki-Zerbo se réjouit une fois encore d’être honorée, en participant à la mise en œuvre de ce projet d’envergure sur les migrations dont l’exécution a été confiée à l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) ».

En remerciant les partenaires technique et financier, il a nourri l’espoir que ce partenariat ait des lendemains meilleurs : « Une nouvelle ère s’ouvre en matière de collaboration entre ces deux institutions et notre Université, et nous souhaitons que celle-ci puisse, non seulement, s’inscrire dans la durée, mais aussi s’étendre à d’autres secteurs où la recherche et la formation universitaires sont très dynamiques ».

 Le Directeur de l’ISSP, Dr Abdramane Soura, lui aussi, attend beaucoup de l’implication des parties prenantes pour une meilleure réussite du Projet MIDEQ. C’est pourquoi, il a invité « les différentes parties prenantes à plus de disponibilité et d’engagement dans la mise en œuvre de ce projet afin qu’au soir de cette recherche, nous puissions nous féliciter tous au regard de la richesse des résultats obtenus ».

A la fin de cette cérémonie de lancement, la centaine de participants ont eu droit à la présentation du projet MIDEQ et surtout de ses trois composantes de recherche que sont  « Migration et Inégalités liées à l’enfance » ; « Migration et inégalités de revenu » ; « Migration et les flux de ressources ».

Composés de représentants d’institutions étatiques et internationales ; de représentants d’ONG et de la société civile, les participants ont ainsi découvert le projet dans toute sa dimension et compris le rôle que l’ISSP attend qu’ils jouent dans la mise en œuvre de cette recherche.

Une conférence sur la thématique de la migration, animée par l’éminent Professeur Moussa Bantenga, a clos les travaux de cet atelier riche en contributions scientifiques.

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Longtemps conçu, longtemps peaufiné et planifié, le projet Migration pour le développement et l’Egalité (MIDEQ) sort petit à petit de l’ombre. Il sera dans la lumière au Burkina Faso dans quelques jours avec le lancement officiel de ses activités prévu pour le 12 mars 2020 à l’ISSP.

Ambitieux, ce projet a pour objectif de répondre au défi du développement durable en traitant de l’épineuse question de savoir : comment s'assurer que la migration Sud-Sud (SSM) réduit - plutôt que d'augmenter- les inégalités pour aboutir au développement dans les pays du Sud ?

 

Pluridisciplinaire, cette recherche regroupe un pool d’experts de 12 pays américains, asiatiques et africains, formant 06 corridors de la migration dont le corridor Burkina Faso/ Côte d’Ivoire.

Le projet MIDEQ est financé par la United Kingdom Research Innovation (UKRI) à travers sa structure de financement qu’est le Global Challenges Research Fund (GCRF).

Au Burkina Faso, c’est l’Institut supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université Joseph KI-ZERBO qui pilote cette étude, qui durera 5 ans.

La cérémonie de lancement est placée sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, et pour laquelle plus d’une centaine de participants sont attendus.

 

 

Les violences sexuelles contre les adolescents (es) sont une réalité au Burkina Faso. Pire, un état des lieux fait en 2018  par le Ministère en charge de la Famille montre que cette barbarie affecte la santé sexuelle et reproductive des victimes. En effet, sur 5 373 adolescents enquêtés, plus de 160, dont l’âge est compris entre 12 et 17 ans, sont victimes de violences sexuelles. Soit 3,1%, à raison de 0,8% pour les garçons et 5,7% pour les filles.

  Comment peut-on alors réduire les violences sexuelles exercées sur les adolescents, et surtout enrayer leur impact sur la santé de cette frange de la population ?

 Une équipe de recherche, composée de chercheurs de l’ISSP de  l’Université Joseph Ki-Zerbo,  en collaboration avec la Communauté d’Action pour la Promotion de la Santé Sexuelle et Reproductive au Burkina Faso (CAPSSR-BF), s’est lancé le défis d’y apporter une réponse à travers le projet de recherche intitulé « Répondre aux violences sexuelles envers les adolescent (es) au Burkina Faso pour le respect de leurs droits sexuels et reproductifs ».

Financé par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) du Canada, ce projet de recherche a été officiellement lancé le 25 février 2020 à l’ISSP en présence des différents partenaires et des parties prenantes. Il couvrira la région du Sud-Ouest, précisément la province de la Bougouriba.

Prévu pour durer 36 mois, cette recherche s’inscrit dans l’agenda global de l’amélioration du respect des droits sexuels et reproductifs des adolescent(e)s au Burkina Faso et de leur état de santé. La finalité de ce projet étant qu’à termes, les résultats permettent de proposer un modèle efficace et intégré de réponses aux violences sexuelles qui prenne en compte les droits en santé sexuelle et reproductive des adolescent(e)s au Burkina Faso.

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Sur financement de la Délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso, l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université Joseph Ki-Zerbo, conduit un projet de recherche intitulé « Impact sociodémographique de l’activité minière au Burkina Faso ». 

Pour mener à bien cette étude, l’ISSP a organisé, le 20 février 2020, un atelier avec les différents partenaires afin de discuter des questions méthodologiques, notamment le sondage, les questionnaires, les indicateurs ainsi que les dispositions pratiques à prendre lors de la collecte des données.

A l’occasion les participants, à savoir les représentants de l’INSD (Institut national de statistique et de la démographie), de l’ANEEMAS (Agence Nationale d’Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Semi-mécanisées) et du BUMIGEB (Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina) ont partagé leurs expériences et apporté des recommandations à la démarche de l’ISSP.

En rappel, l’objectif principal de cette recherche est de contribuer à l’identification des impacts sociaux et démographiques de l’extraction minière au Burkina Faso, avec un focus sur le cas des migrations, de l’environnement et du travail des enfants. 

 

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